le domaine
la philosophie
Du domaine
Exprimer toute la singularité de ce terroir volcanique hors du commun, telle est la volonté de Pierre Goigoux. A travers son domaine de 18 hectares, le vigneron valorise cette terre si particulière à travers des cuvées parcellaires à l’identité bien affirmée, de Châteaugay jusqu’aux côtes de Chanturgue aux portes de Clermont-Ferrand. Il est d’ailleurs l’un des seuls vignerons à exploiter une parcelle sur ce terroir mythique.
Du Damas noir, Syrah auvergnate unique, aux Amandiers qui raconte l’histoire du vignoble ancestral de Châteaugay, le Domaine de la Croix d’Arpin mise sur son ancrage volcanique pour révéler la quintessence du terroir auvergnat dans toute sa diversité. Aux côtés d’Etienne Rachez qui vinifie ses vins d’Heritage Volcanic dans le même chai installé au milieu des vignes de Châteaugay, c’est toute la diversité du vin auvergnat qui se dévoile avec sincérité et humanité.
Le lien à la terre et le respect de la biodiversité… Le domaine de Pierre Goigoux, en agriculture biologique, cultive cet engagement tous les jours dans ses vignes. Et le vigneron va plus loin dans cette vision durable en installant par exemple des nichoirs à mésanges, mais aussi des ruches qui permettent de nourrir cet équilibre d’antan dans les vignes.
La présence de haies garantissent aussi l’existence d’une biodiversité précieuse qui joue un rôle-clé dans cet environnement naturel préservé. Sans oublier quelques moutons qui viennent régulièrement entretenir les sols et désherber autour des vignes, en toute harmonie.
Pierre goigoux
Ambassadeur du vin volcanique auvergnat
Une histoire de passion, une histoire de famille aussi… et l’amour d’un terroir unique au monde. Pierre Goigoux fait partie de ces précieux ambassadeurs qui ont dessiné le nouveau visage du vignoble auvergnat ces 30 dernières années, en mettant en ébullition le patrimoine volcanique au coeur de ses cuvées.
Installé à Châteaugay depuis 1989, sur le domaine de la Croix d’Arpin entouré par les volcans d’Auvergne, le vigneron nourrit ce lien à sa terre natale avec ferveur. Un héritage familial affûté au fil des années, depuis son enfance passée dans les vignes de son grand-père à Cébazat pour aujourd’hui exprimer pleinement le caractère des vins auvergnats, décomplexés et fiers de leurs racines.
« Pour moi Auvergnat, être vigneron n’a de sens que si c’est en Auvergne »
L'auvergne
Terre de vins volcaniques
A travers ses 18 hectares installés au coeur du Puy-de-Dôme à flanc de volcans, le domaine de Pierre Goigoux révèle toute la richesse et la diversité de ces sols volcaniques uniques au monde, nichés entre 350 et 550 mètres d’altitude. Grâce à son expérience et son savoir-faire, le vigneron a su optimiser la plantation de ses vignes au gré des expressions du terroir, de parcelle en parcelle.
Les pinots noirs s’épanouissent ainsi sur des sols argile-calcaires qui lui permettent d’exprimer toute sa finesse, quand les gamays d’Auvergne et les chardonnays dévoilent leurs personnalités bien trempées sur des nuances de sols volcaniques surprenantes. De la pépérite en passant par le basalte, les volcans d’Auvergne se diffusent dans les cuvées comme une signature gustative inattendue.
« Les vins de Côtes d’Auvergne sont les seuls au monde à disposer de sols volcaniques si différents »
Privilégiant les vendanges manuelles, Pierre Goigoux sublime le terroir volcanique à travers une quinzaine de cuvées vinifiées dans des cuves inox et ciment. Grâce à ses méthodes et son parti pris, l’Auvergnat affirme sa foi en son terroir et son territoire. La priorité : montrer toute la personnalité du raisin lié au sol volcanique.
Seule exception à passer en barrique : La bien nommée Frondeuse, un chardonnay sur argilo- calcaire sans aucun sous-tirage pendant un an pour la version blanc, et un pinot noir qui se laisse patiner par le bois sur 15 mois.
Puisant ses racines dans un sol argilo-calcaire, avec éboulis basaltiques, sur le terroir de Châteaugay, le damas noir illustre parfaitement l’esprit de la maison. Un cépage autochtone historique que l’on surnommait la Syrah auvergnate dans la littérature locale, délaissé depuis la fin du 19e siècle puis relancé par Pierre Goigoux en 2011.
Ce damas noir dévoile une identité plus méridionale, inattendue, en révélant un vin plus rond laissant s’échapper des notes de violette intenses. Un vin atypique à découvrir.